Jacques-Henri Eyraud fait sensation lorsque, entre le fromage et le dessert, devant le parterre de décideurs réunis par le réseau Alumni des anciens de Sciences Po, dont il fait partie, il évoque la future conquête internationale de l’OM. « L’une des dimensions qui est aussi clé pour nous, c’est le développement international. »

Il observe que le le club qu’il préside depuis septembre 2016 « a fait très peu dans ce domaine. » Et d’annoncer : « En 2017 on ouvrira un bureau de l’OM à Pékin. » L’info, reprise immédiatement sur le Twitter très réactif de Gomet’ est plébiscitée.

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« L’Asie qui est un marché incroyable. Vous savez que le président chinois a déclaré il y a quelques années que le football est une cause nationale. Donc quand la Chine populaire déclare cela c’est important. Je crois qu’ils ont pour objectif d’ouvrir 15000 écoles de foot dans un premier temps et 50 000 à terme… Donc on va ouvrir un bureau à Pékin. » Selon nos informations, un voyage de l’équipe pourrait être organisé avec la Ville de Marseille, dans l’Empire du milieu, en fin de saison afin de promouvoir le club et la marque OM.

 « L’Afrique, c’est fabuleux, j’adore  »

Outre l’Asie, Jacques-Henri Eyraud regarde au Sud, vers l’Afrique : « Et ça aussi, pour nous c’est quelque chose de fabuleux. D’abord, Marseille et sa position géographique… Je ne vous ferai pas de dessin. Marseille et son histoire avec une tradition avec des joueurs africains exceptionnels qui sont venus à l’OM et ont marqué l’histoire de l’OM. » Jacques-Henri Eyraud insiste encore : « L’OM est de loin le club le plus populaire en Afrique. Donc on veut absolument développer l’OM sur ce continent. » Un axe majeur du futur de l’OM. « Je pense que ce développement international et la présence du club en Afrique sera un axe stratégique extrêmement important du développement de l’Olympique de Marseille. »

Comme souvent, le dynamique président Eyraud éclaire son engagement avec son expérience personnelle. « Je connais bien l’Afrique, j’y suis allé très souvent et je l’adore. »