Sciences-Po Déjeuner débat 4 juillet

« Songe que chaque jour est à lui seul une vie »

Déjeuner débat Sciences-Po Paris - GRECO
Déjeuner débat Sciences-Po Paris – GRECO – Marseille Rowing Club 4 juillet 2014

La tempête faisait rage vendredi 4 juillet, lors du déjeuner- débat trimestriel organisé par Didier Davitian, président de Sciences Po Paris devant une foule de personnalités, nous privant de la terrasse du Rowing Club. Tempête aussi dans la vie politique française, affaires multiples –Sarkozy et autres- et dans la vie économique et sociale, grèves à répétition. Même le port de Marseille était bloqué et pas par une sardine!

Mais Sciences Po était là, qui nous a offert le meilleur des anti-dépresseurs, trois vedettes dynamiques et douées : un journaliste pour nous éclairer sur les réalités et potentialités de notre ville, un homme politique plein de projets et surtout de courage, un chef-cuisinier qui nous a régalés !

­-Positif le regard de Franz-Olivier Giesbert, journaliste, écrivain et éditorialiste, qui a pris sa retraite près de la Méditerranée « pour mieux  écouter les autres » et aussi les animaux. C’est lui qui nous a cité le conseil de Sénèque ci-dessus.

-Positif le programme chargé de Guy Teissier, député et nouveau président de Marseille Provence Méditerranée, prêt à lutter entre autres pour que Marseille soit (enfin !) moins sale. Ce ne sont pas tout à fait les écuries d’Augias mais le travail nous parait herculéen !

-Très positifs nos commentaires sur le repas gastronomique concocté par Christian Ernst. Apéritif gourmet avec guacamol et accras moelleux, poisson fondant et parfumé aux herbes, gâteaux délicieux,

« Alors non, la France ne vit pas une lente agonie » a protesté FOG, qui cependant n’attend pas grand-chose avant les prochaines présidentielles. Mais le courage est toujours payant, si l’on veut vraiment quelque chose, on y parvient. Marseille a des potentialités, elle peut mieux faire, Londres, Nice, Barcelone le prouvent.

«  Je vais agir vite et remettre bien des choses en ordre » nous a promis Guy Teissier avec vigueur. Faire des économies de fonctionnement. Le fini-parti laisse nos rues dans une saleté proverbiale et scandaleuse, il sera aboli. S’il faut un bras de fer, Guy Teissier sera celui-là. Il est heureux de constater combien la ville s’est développée, avec ses nouveaux centres commerciaux sur le port. On vient de loin admirer Marseille, ses Calanques attirent des touristes du monde entier et il ne faut pas que la puissance destructrice de certains syndicats nuise à sa réputation.

Patience ! La L2 sera terminée un jour (!), elle mènera peut-être quelque part des automobilistes qui respecteront enfin le code de la route. Et luttons contre l’anti-campagne qui nous afflige !

Colette Bourgeat